9 Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !
10 Qui donc est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire.
Viens Esprit Saint, ouvre nos cœurs, qu’ils
soient prêts à accueillir notre Roi.
Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles : nous voilà devant un « copié-collé » des deux versets précédents… manque d’inspiration… distraction du copiste… ? Sans doute pas, et pourtant, si des psaumes semblent parfois la copie d’autres, une telle répétition à la suite est quand même exceptionnelle. Insistance sur des idées essentielles ? Refrain chanté par tous lors des cérémonies d’entrée au temple dans ce psaume qui est clairement un « chant des montées » ? Et pour nous, invitation à unir nos voix dans la louange, portés par le rythme du poème.
[qu'] il entre, le roi de gloire : le verbe est en fait à l’indicatif, il
n’énonce donc pas un ordre ou un souhait, mais un fait ; ce n’est pas une
hypothèse, ou un vœu, mais une certitude : à l’ouverture de (nos) portes, Dieu
vient lui-même, il entre et fait sa demeure en nous.
Qui donc est ce roi de gloire ? il faut laisser cette question ouverte
pour se la re-poser sans cesse. A noter une petite différence qui ne paraît pas
dans la traduction : on est passé d’un impersonnel au verset 8 (c’est quoi ?)
au personnel ici (c’est qui ?). Indice d’une avancée dans le
questionnement qui rappelle les questions de l’Evangile : « que
cherchez-vous ? » à « qui cherchez-vous ? ». C’est
passé d’une recherche philosophique à la recherche d’une personne !
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire :
ici la variation est plus frappante : on passe d’un Dieu des combats à un
Dieu de l’univers ! On pourrait dire que l’on passe de la guerre entre les
peuples à la paix dans le monde… Cette différence est clairement en lien avec
le changement dans le verset précédent : on peut faire la guerre au nom d’une
idée mais notre Dieu est la source de la paix pour tous les hommes.
Seigneur Jésus,
voici que tu viens, que tu frappes à ma porte, que tu nous apportes ta paix.Accorde-moi l’audace de t’ouvrir toutes grandes mes portes afin que tu entres et demeure avec moi.
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