mardi 24 janvier 2017

je ne me souviendrai plus



C'est moi, moi, qui efface tes crimes par égard pour moi, et je ne me souviendrai plus de tes fautes. Fais-moi me souvenir, et nous jugerons ensemble, fais toi-même le compte afin d'être justifié. Ton premier père a péché, tes interprètes se sont révoltés contre moi.  Alors j'ai destitué les chefs du sanctuaire, j'ai livré Jacob à l'anathème et Israël aux outrages.
Isaïe 43, 25-28

Viens Esprit de Jésus, viens illuminer nos cœurs. Viens Esprit de Jésus, sois en nous la voix qui nous attire au Père.

C'est moi, moi, qui efface tes crimes par égard pour moi, et je ne me souviendrai plus de tes fautes.
Le Seigneur vient de se dire lassé des fautes de son peuple, mais il ne peut rester lassé, il ne peut se décourager. Encore et encore il pardonne, encore et encore il offre son salut. Il ne veut pas comptabiliser nos fautes, nos égarements. Si nous avons parfois la mémoire tenace à propos de nos égarements, lui ne se souviendra plus, car il a résolu de sauver.

Fais-moi me souvenir, et nous jugerons ensemble, fais toi-même le compte afin d'être justifié.
Le Seigneur est plus spécialisé en oubli de nos fautes, en pardon de nos offenses, qu’en comptabilité. IL faut qu’Israël vienne à lui, lui redise ses dérapages, pour que le Seigneur se souvienne. Il faut qu’Israël vienne lui-même juger de la situation avec le Seigneur. Qu’il fasse lui-même le compte de ses dérapage…

 Ton premier père a péché, tes interprètes se sont révoltés contre moi.  
C’est probablement Jacob qui est visé par cette expression « ton premier père », lui qui a supplanté son frère. Les interprètes sont probablement les prophètes, ceux qui sont chargé de lire les signes des temps, et de les présenter au peuple. Mais ils se sont révoltés contre Dieu, plutôt que de le servir, plutôt que de porter au peuple la parole du Seigneur.

Alors j'ai destitué les chefs du sanctuaire, j'ai livré Jacob à l'anathème et Israël aux outrages.
Si le peuple ne veut pas de Dieu, il doit être conséquent avec ce refus. Inutile d’avoir des chefs de sanctuaire, chargés de guider le culte à Dieu. Si le peuple ne veut pas de Dieu, pourquoi y aurait-il un culte ? Si le peuple se met dans des positions difficiles, il faut qu’il en assume les conséquences. Qu’il porte la conséquence de ses actes, non point parce que le Seigneur veut se venger, mais parce que le Seigneur lui donne pleine stature, il le veut debout, responsable pour ses actes.

Seigneur, tu es pardon, tu es tendresse et miséricorde, et si souvent nous marchons loin de toi, loin de tes volontés, de tes désirs.
Seigneur, fais nous revenir à toi, fais nous marcher avec toi, sur le chemin de la vie.




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