Luc 1, 18-20
Viens Esprit de Jésus, viens
déposer la foi en nos cœurs, que nous puissions accueillir ta parole et en
vivre.
Viens Esprit de Jésus,
répands la bonne nouvelle sur nos terres, que tous s’en réjouissent.
A quoi connaitrais-je ceci ?
Zacharie qui était effrayé,
devant la venue de l’ange, prend de l’aplomb, il discute avec l’ange. La
Nouvelle que lui apporte l’ange le laisse perplexe, dubitatif : leur couple
est âgé, comment pourrait-il encore enfanter ? Délicatement il garde le
silence sur la stérilité de son épouse. Son dialogue rappelle l’étonnement d’Abraham
à l’annonce d’un fils (Gn 15).
Je suis Gabriel…
Gabriel, ce nom signifie « Dieu est fort », « Dieu est
ma force ». On parle de lui au livre de Daniel (8,16). Rien que ce nom est
confession que rien n’est impossible à Dieu.
Cet être qui se tient ordinairement devant Dieu, est là auprès de
Zacharie, pour accomplir sa mission (ange dit qu’il est un être annonciateur,
porteur d’un message). Il reconnaît ne pas agir par une initiative personnelle,
mais bien par envoi.
Et voici…
La conséquence de la réaction de Zacharie est annoncée : voici !
Conséquence en même temps que signe, confirmant la solidité des propos
annonciateurs de l’ange.
Tu seras gardant le silence
et ne pouvant parler jusqu’au jour où ces choses arriveront
La non-foi, le doute, ferme la bouche, brise la louange, la
communication… Mais notre non-foi n’arrête pas le chemin du salut de Dieu !
Toute chose s’accomplira en son temps. Nous serons témoins, acteurs, ou muets,
mais la Parole de Dieu fera son chemin !
Seigneur, augmente en nous la foi ! Dispose mon cœur à t’accueillir
quand et comme tu souhaites venir à moi. Garde-moi de te poser des exigences,
des conditions ; garde-moi d’exiger des signes, tandis que tu nous as tout
donné en nous donnant ton Fils.
1 commentaire:
"Comment saurai- je que cela est vrai ?" demande Zacharie ; lui qui est « juste », « irréprochable » même (mais selon quelle loi ?), le voilà envahi par le doute. Voir sa mutité comme une punition est en effet simpliste : je préfère y voir, entre autres,la preuve demandée. Car le parallèle avec Abram est trop flagrant. Encore que la question soit un peu différente : « Comment cela sera-t-il possible ? » à la place de « comment saurai-je que cela est vrai ? » Et la Genèse précisait - en 15, 6 avant qu’il n’interroge - qu’Abram eût confiance dans le Seigneur ! Et Dieu lui accorda la preuve souhaitée. Seul le Seigneur voit au fond des coeurs !
Abram fut, le premier, objet de la promesse. Mais nous – comme déjà Zacharie d’ailleurs – avons derrière nous une longue histoire biblique qui nous démontre la fidélité de Dieu : oui, la parole de Dieu est « vraie » !
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