Luc 1, 67-68
Viens Esprit de Jésus,
habite en nous, fais en nous ta demeure, que nous te chantions
Viens Esprit célébrer en
nous la venue de Jésus, notre sauveur !
Et Zacharie, son père fut
rempli d’Esprit Saint et prophétisa disant
Comme plus tôt, Elisabeth fut emplie de l’Esprit, voici que Zacharie l’est
à son tour. Au moment où il reconnaît et donne sa foi à ce qui lui a été
annoncé par Gabriel au temple, lorsqu’il le met en œuvre, en écrivant que le
nom de l’enfant est Jean. Il est envahi par l’Esprit. Et il se met à
prophétiser… c'est-à-dire à devenir porte-parole de Dieu, porte-parole de l’Esprit.
C’est l’Esprit qui, en lui, chante, et reconnait l’œuvre de Dieu.
« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël
Voici que dans cette naissance de son enfant, Zacharie voit le plan du
salut de Dieu s’accomplir, son salut approcher. Voici qu’il se tourne vers les
autres, et bénit, et invite à bénir avec lui ! Béni soit le Seigneur, Dieu d’Israël. Qui peut chanter Dieu, le
bénir le reconnaître, si ce n’est ceux qui sont habités par l’Esprit. Zacharie
chante toute sa foi. Il servait Dieu, il croyait en lui, il connaissait l’histoire
sainte de son peuple… mais devant l’inouï de la révélation de Gabriel, devant l’invitation
à participer concrètement à cette histoire en mettant au monde le précurseur…
Zacharie avait calé ! Comment le Seigneur pourrait-il passer par lui pour
faire venir son royaume, pour offrir son salut. Et maintenant, il entre dans le projet et reconnait en ce petit celui qui va annoncer le salut, le précurseur…
parce qu’il a visité et fait
rachat pour son peuple. »
Et l’objet premier de la bénédiction de Zacharie, est le fait que Dieu
a visité son peuple ! En Ex 3, 16
Dieu avait visité son peuple, il avait vu la misère de celui-ci, et avait alors
décidé d’intervenir en envoyant Moïse. Dans le psaume 106 (105) le psalmiste
appelait cette visite de Dieu : Souviens-toi
de moi Seigneur, en ta bienveillance pour ton peuple, toi qui le sauves,
visite-moi…
Marie avait visité Elisabeth… ainsi Jésus visitait Jean, et les deux
femmes en ont chanté leur bonheur. Zacharie découvre la visite de Dieu, en
voyant ce petit enfant qui lui a été donné en sa vieillesse, et qui est porteur
d’une mission prophétique.
Dieu avait visité son peuple autrefois, et voici que dans l’aujourd’hui
de Zacharie Dieu visite à nouveau !
Il a fait rachat pour son
peuple
Racheter quelqu’un en Israël était le rôle spécifique du goël, du plus
proche parent de celui qui est captif, ou de la veuve (cf livre de Ruth). Bouleversement fou : Dieu se fait goël, c’est lui qui rachète, c’est donc lui qui est à nos côtés comme notre plus proche parent !
En ce jour de Noël, je reçois ta visite Seigneur, et je découvre en ce
tout petit, mon plus proche parent, celui que tu me donnes pour me racheter,
pour que je sois à toi ! tout à toi !
Aujourd’hui, tu me visites, tu viens en mes espaces plus retirés, les
plus sombres, les plus pauvres, tu viens me visiter ! Donne-moi de t’accueillir, fais de mon cœur ta crèche, viens prendre naissance en moi.
2 commentaires:
Ce qui existait d'abord nous l'avons entendu (Prologue de St-Jean).
"Vivre est apparu", pas uniquement à travers l'évènement de la naissance de Jésus, mais dans la permanence à travers cette expérience de "vivre toujours".
Les évènements ne sont jamais finis! Quand on est marqué par la rencontre, on fait cette expérience de la permanence.
"Vivre est apparu" (1ère lettre de St-Jean), c'est en expansion et c'est lié à une intensité.
Ce mystère lié à une rencontre, à travers des évènements de ma vie, est une révélation qui a boulversé ma vie.
"Donne-moi de t'accueillir, fais de mon coeur ta crèche, viens prendre naissance en moi"(Th.M.)
"Jésus aurait beau naître mille fois à Bethléem, s'il ne naît pas dans mon coeur, c'est en vain qu'Il est né." (Angelus Silésius)
C'est donc bien vrai que "La Parole" n'est pas un enseignement, mais c'est Quelqu'un qui m'ouvre à son intimité!
A travers ces expériences de fréquentation, je vois comment Dieu se remet dans nos mains pour faire de Lui ce que nous voulons.
Je ne sais ni comment ni pourquoi, mais parfois le bonheur devient tellement provoquant que certains s'approchent et d'autres fuient!
Cela peut paraître bizarre, mais quand vous n'acceptez plus le confort de la norme, vous vous révoltez et vous hurlez.
Je n'aurais jamais pu écrire cela sans la certitude d'un Amour qui me tient, qui me rejoint, qui me fait vivre.
Louange à Toi mon Dieu.
Ce matin, à la messe,
Françoise nous a partagé
le commentaire de Soeur Thérèse.
"Reconnaître"
J'ai entendu que nous sommes invités
à reconnaître l'oeuvre de Dieu , aujourd'hui.
C'est par un grand bon de joie que j'ai dit
"oui ! Dieu est à l'oeuvre , aujourd'hui.
Bonne journée
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