samedi 27 août 2022

Liturgie de la Parole, 21e samedi TO

(Rosy)

Ouverture

Voilà une parabole qui interroge, étonne, scandalise peut-être… comme bien des paraboles.

Voilà une histoire qui se déroule au temps où les banques donnaient des intérêts…

Voilà surtout un récit qui présente une notion de justice qui nous déroute. Heureusement, il y est aussi question de confiance, de bonté, de fidélité et surtout de joie. Mais que cela ne nous détourne pas trop vite des aspect rugueux du texte.

Nous l’écouterons après le chant des psaumes.

 

Commentaire

La parabole que nous avons lue hier, celle des 10 jeunes filles, se terminait par « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure »

Ici aussi, il s’agit d’un maître absent. Mais il a organisé cette absence. Il aurait été si simple de placer lui-même son argent à la banque… Le fait qu’il le remette à ses serviteurs nous manifeste sa relation avec ceux-ci : il les connaît bien (il agit en fonction des capacités de chacun) et il leur fait confiance. (il confie ses biens). Et il part, sans la moindre recommandation, le moindre conseil. Il en fait des responsables !

Suivent 2 notions de temps contrastées : « Aussitôt » et « longtemps après ».

Aussitôt, c’est la manière dont les deux premiers serviteurs se mettent au travail : on ne sait rien de la façon dont ils font valoir les talents. Cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est leur zèle à mériter cette confiance, à se mettre en route, et c’est pour cela qu’il le font « aussitôt ».

Pourtant, le maître leur laisse le temps puisqu’il ne revient que « longtemps après ». Chacun peut travailler à son rythme, il y a plusieurs façons de répondre à la confiance. Le temps est donné mais il n’est pas connu.

Dès son retour, il demande des comptes !

Les deux premiers ont « reçu » les talents, ils les ont fait leurs pour un temps. Ils se sont considérés comme des partenaires, des alliés. Ils en ont pris soin et ils ont doublé la mise.

C’est bien ce qu’attendait le maître. Ils ont « TB ». Les éloges déferlent. Ils sont déclarés bons, fidèles et dignes de confiance.

Pour le 3e, ce talent, c’est « l’argent de son maître ».

Il n’a pas fait sien le don. Il a toujours considéré ce talent comme une intouchable propriété du maître. Lorsqu’il le présente à son maître, il le désigne encore ainsi : « Tu as ce qui t’appartient ».

Alors, comme dans la parabole des 10 jeunes filles, il y a ceux qui sortent, qui sont jetés à l’extérieur. Et il y a ceux qui entrent, qui « entrent dans la joie de leur Seigneur ». C’est cela que notre Dieu a hâte de nous partager : sa Joie !

 

Notre Père

Seigneur Jésus, tu nous as révélé qui est notre Dieu et c’est un Père que tu nous as fait connaître. Avec toi, nous voulons le prier.

 

Oraison

« La joie de notre cœur vient de lui,

notre confiance est dans son nom très saint. »

Avec ces mots du psaume, nous te bénissons, toi notre Dieu, et nous te louons pour tous tes bienfaits,

Toi qui es vivant, avec le Père et l’Esprit, aujourd’hui et pour toujours.


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