11
Qui me conduira dans la Ville-forte, qui me mènera jusqu'en Édom,
12
sinon toi, Dieu qui nous rejettes et ne sors plus avec nos armées ?
13
Porte-nous secours dans l'épreuve : néant, le salut qui vient des hommes !
14
Avec Dieu nous ferons des prouesses, et lui piétinera nos oppresseurs !
Psaume 107,
11-14
Viens Esprit de Jésus, illumine mon cœur,
Viens Esprit de Jésus, sois en moi prière
11 Qui me conduira dans la Ville-forte,
qui me mènera jusqu'en Édom,
il y a des
chemins qui nous semblent impossible, inaccessibles, il y a des horizons qui
nous semblent bouchés…
12 sinon toi, Dieu qui nous rejettes et ne
sors plus avec nos armées ?
Horizons bouchés,
chemins impossibles, si Dieu ne s’en mêle. Et lorsqu’il ne s’en mêle pas, le
psalmiste pense c’est que Dieu rejette, c’est qu’il oublie son peuple. Dans l’histoire
d’Israël on voit souvent cette lecture des événements. Si Israël n’est pas
victorieux de ses ennemis, c’est que le Seigneur l’a lâché, et si le Seigneur l’a
lâché, c’est que le peuple a oublié Dieu, l’a renié, rejeté.
Mais la
confiance du psalmiste est telle, qu’il redit à Dieu sa confiance. Lui seul
peut sauver, lui seul peut guider.
13 Porte-nous secours dans l'épreuve :
néant, le salut qui vient des hommes !
Le psalmiste
appelle un secours, et reconnaissant qu’il est un salut qui ne peut venir que de
Dieu. Les humains peuvent s’entraider, ils peuvent vaincre certains ennemis,
mais il est un ennemi que l’humain est incapable de vaincre, et que la mort
rend tangible. Un seul peut délivrer de la mort !
14 Avec Dieu nous ferons des prouesses, et
lui piétinera nos oppresseurs !
Dieu ouvre
une issue dans l’impossible. Il terrasse les ennemis. Ce qui opprime : le
mal, la violence, la mort. Il ne les terrasse pas à la manière humaine, qui si
vite voudrait écraser l’ennemi, l’adversaire, l’anéantir. Il vainc le mal par
le bien, il vainc la mort en rendant à la vie, il vainc la violence en lui
opposant la non-violence. Jésus sur la croix, témoigne de cette victoire paradoxale !
Seigneur, en
toi je me confie
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