lundi 3 septembre 2018

Mon Dieu dont je suis sûr


Ps 90
1 Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut
et repose à l'ombre du Puissant,
2 je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart,
 mon Dieu dont je suis sûr ! »
3 C'est lui qui te sauve des filets du chasseur
et de la peste maléfique ;
4 il te couvre et te protège.
Tu trouves sous son aile un refuge :
sa fidélité est une armure, un bouclier.

Viens Esprit Saint, viens enraciner cette parole en nos cœurs afin de les rendre totalement confiants en notre Dieu.

Voici un nouveau psaume qui va dire et redire la confiance du priant en son Dieu.
Les liens avec le précédent sont nombreux, mais toujours pris à l’inverse : au sentiment d’angoisse et d’insécurité, répond ici la certitude de trouver en Dieu le repos.
C’est une profession de foi en un Dieu sauveur qui veille à chaque instant sur son fidèle.

L’homme ici n’est plus comparé à une herbe changeante, au contraire, il se tient (debout) à l’abri du Seigneur. Ne voit-on pas un arbre à la belle ramure protectrice, à l’ombre apaisante qui offre le repos ? Mais il est aussi un oiseau, un aigle qui abrite ses petits sous son pennage, ce que répète l’antienne qui encadre ce psaume aux complies : « Le Seigneur te couvre de ses ailes ».

Mais les images moins bucoliques sont aussi alignées : Dieu est un refuge, un rempart, sa fidélité est une armure, un bouclier…
Ce Dieu-là, qui est son Dieu, le psalmiste en est sûr ! C’est lui qui sauve, recouvre, protège, abrite.

A noter que le psaume commence à la première personne, puis passe à la deuxième du verset 3 au verset 13. A qui le poète parle-t-il ? S’encourage-t-il lui-même ? Cherche-t-il à en persuader un croyant ? Ou bien, comme souvent, c’est tout le peuple qui est l’interlocuteur ? En tous cas, ce langage en « tu » nous permet peut-être de nous sentir plus personnellement interpelés par ce psaume que nous avons tant de bonheur à redire chaque fois que tombe la nuit.

Je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu dont je suis sûr ! »


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