Ps 90
1 Quand
je me tiens sous l'abri du Très-Haut
et repose
à l'ombre du Puissant,
2 je
dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart,
mon Dieu dont je suis sûr ! »
3 C'est
lui qui te sauve des filets du chasseur
et de la
peste maléfique ;
4 il
te couvre et te protège.
Tu
trouves sous son aile un refuge :
sa
fidélité est une armure, un bouclier.
Viens Esprit Saint, viens enraciner cette parole en
nos cœurs afin de les rendre totalement confiants en notre Dieu.
Voici un
nouveau psaume qui va dire et redire la confiance du priant en son Dieu.
Les liens
avec le précédent sont nombreux, mais toujours pris à l’inverse : au
sentiment d’angoisse et d’insécurité, répond ici la certitude de trouver en
Dieu le repos.
C’est une
profession de foi en un Dieu sauveur qui veille à chaque instant sur son
fidèle.
L’homme
ici n’est plus comparé à une herbe changeante, au contraire, il se tient
(debout) à l’abri du Seigneur. Ne voit-on pas un arbre à la belle ramure
protectrice, à l’ombre apaisante qui offre le repos ? Mais il est aussi un
oiseau, un aigle qui abrite ses petits sous son pennage, ce que répète l’antienne
qui encadre ce psaume aux complies : « Le Seigneur te couvre de ses ailes ».
Mais les
images moins bucoliques sont aussi alignées : Dieu est un refuge, un
rempart, sa fidélité est une armure, un bouclier…
Ce
Dieu-là, qui est son Dieu, le psalmiste en est sûr ! C’est lui qui sauve,
recouvre, protège, abrite.
A noter
que le psaume commence à la première personne, puis passe à la deuxième du
verset 3 au verset 13. A qui le poète parle-t-il ? S’encourage-t-il
lui-même ? Cherche-t-il à en persuader un croyant ? Ou bien, comme
souvent, c’est tout le peuple qui est l’interlocuteur ? En tous cas, ce langage
en « tu » nous permet peut-être de nous sentir plus personnellement
interpelés par ce psaume que nous avons tant de bonheur à redire chaque fois
que tombe la nuit.
Je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon
Dieu dont je suis sûr ! »
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