Ps 89
15 Rends-nous
en joies tes jours de châtiment
et les
années où nous connaissions le malheur.
16 Fais
connaître ton œuvre à tes serviteurs
et ta
splendeur à leurs fils.
17 Que
vienne sur nous
la
douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide
pour nous l'ouvrage de nos mains ;
oui,
consolide l'ouvrage de nos mains.
Viens, Esprit Saint, viens nous faire connaître
quelle est l’œuvre du Seigneur.
Les
derniers versets du psaume poursuivent la prière de demande et l’objet de cette
attente reste magnifique.
Bien sûr,
nous ne disons plus au Seigneur : « tes jours de châtiment »
mais il est remarquable que le priant, même dans cette conception de châtiment
du premier testament, garde toute sa confiance en son Dieu. Il n’en espère pas
seulement la fin du malheur mais bien plus : la venue de la joie, des
joies dans son quotidien.
La
demande suivante est la connaissance : celle de l’œuvre de Dieu, et celle
de sa splendeur ; autrement dit la connaissance de Dieu lui-même : ce
qu’il est et ce qu’il fait.
Reste
encore deux belles demandes dans ce petit passage :
le désir
d’être rejoint par la douceur de « notre Dieu ». Au verset 7, c’était
l’épouvante face au déchaînement de la colère et de la fureur de Dieu… mais
était-ce « notre Dieu » ?
et enfin
cet appel qui a aussi toute sa place dans notre prière : « consolide l’ouvrage de nos mains ».
Qu’il est bon de redire au Seigneur, à chaque fin de jour, « consolide pour nous l’ouvrage de nos mains » :
une façon de s’en remettre à son Dieu, de lui confier la tâche accomplie selon
nos moyens afin que lui-même la parachève. Merveille de ce Dieu qui reconnaît
nos choix, nos œuvres et qui est prêt à les porter lui-même afin qu’elles donnent
leurs fruits. La vie de l’homme paraît courte et misérable mais le Seigneur
lui-même nous y accompagne et nous y comble de sa joie.
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