Ps 90
8 Il
suffit que tu ouvres les yeux,
tu verras
le salaire du méchant.
9 Oui,
le Seigneur est ton refuge ;
tu as
fait du Très-Haut ta forteresse.
10 Le
malheur ne pourra te toucher,
ni le
danger, approcher de ta demeure :
Viens Esprit Saint, ouvre nos yeux pour que nous
puissions comprendre quels sont tes chemins.
L’interlocuteur
est-il convaincu ? Croit-il réellement qu’il ne doit rien craindre (v. 5),
qu’il restera hors d’atteinte du péril (v. 7) ? Alors, comme pour l’en
convaincre, le psalmiste l’invite à simplement ouvrir les yeux, à constater le
sort du méchant et quel est son « salaire ».
Il y a
beaucoup de versets parallèles dans ce psaume, ce qui permet au priant de dire
et redire ce qui l’habite. Tels sont ici les versets 1-2 avec le verset 9 :
Dieu est un abri, un refuge, un rempart (une forteresse).
Le verset
10 est très riche si on creuse un peu le mot « demeure » : c’est
la tente, et en même temps l’équivalent de la « maison » que nous
pouvons traduire par « maisonnée » et qui inclut donc aussi la
famille et toutes les possessions d’un homme. Ainsi, tout est dans la main du Seigneur :
notre être lui-même, mais aussi tous ceux de notre famille, tous ceux qui nous
sont proches d’une manière ou d’une autre, toute la grande famille humaine,
pourrions-nous dire. Et même tous nos biens, tout ce qui nous est nécessaire
pour vivre. Rien ni personne ne laisse notre Dieu indifférent !
Seigneur
Dieu, nous faisons de toi notre forteresse, nous reconnaissons que toi seul es notre refuge et notre abri, nous te le redisons au long des jours. Fais que
chaque instant de notre journée soit empreint de cette certitude.
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