samedi 15 juillet 2017

Au matin



Seigneur,
Au matin tu écoutes ma voix,
Au matin, j’expose pour toi
Et j’attends.
Psaume 5, 4

Viens Esprit de Jésus, viens illuminer mon cœur, viens m’enseigner la prière.

Seigneur,
Le psalmiste utilise ici YHWH, le tétragramme révélé à Moïse pour dire Dieu, son nom quasi intraduisible, mais qui dit la présence du Seigneur auprès de son peuple. Certains ont traduit « je suis avec toi ». Car révéler son nom c’est un peu donner prise sur soi. Le psalmiste use de ce nom du Dieu de l’Alliance, traduit ici par Seigneur.

Au matin tu écoutes ma voix,
Au matin l’espérance renaît, un jour nouveau commence. Et le psalmiste dès le matin se tourne vers Dieu. C’est le premier acte de la journée. Un moment favorable, où l’esprit est plus libre. Grâce que de réserver les premiers instants du jour pour la prière, la rencontre avec Dieu.
Le psalmiste est confiant, il est sûr que Dieu l’écoute. Il écoute la voix, qu’elle formule des paroles claires, ou des bredouillements, le Seigneur écoute.

Au matin, j’expose pour toi
Le psalmiste au matin de ce nouveau jour, tente d’exposer à Dieu sa requête, de formuler sa prière, Chouraqui traduit : j’étale ma prière pour toi. Le psalmiste cherche à dire au mieux sa prière, mais il a précisé déjà sa confiance, il sait que Dieu écoute. Il sait que Dieu comprend.

Et j’attends.
La patience du psalmiste est au rendez-vous, elle est tissée de confiance, il a l’expérience d’un Dieu qui écoute, qui exauce. Le psalmiste peut déposer sa prière devant Dieu, lui abandonner.

Seigneur, apprends-moi à te prier, à te déposer ma prière, et attendre confiante près de toi. Seigneur, que la prière fasse de chaque matin un nouveau commencement, un moment de communion avec toi, qui me tisse en lien avec toi et avec toute l’humanité.

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