dimanche 15 novembre 2015

Je me suis rappelé ta miséricorde



On m’assiégeait de tous côtés : aucun homme pour me secourir. Je regardais si quelqu’un me viendrait en aide, mais il n’y avait personne. Alors je me suis rappelé ta miséricorde, Seigneur, et ta bienfaisance éternelle : tu retires de la peine ceux qui t’attendent, tu les sauves de la main des ennemis.
Ben Sira 51, 7-8 (traduction liturgique

Viens Esprit de Jésus, viens accompagner nos routes humaines
Viens Esprit de Jésus, tourne nos regards vers le Père.

On m’assiégeait de tous côtés : aucun homme pour me secourir. Je regardais si quelqu’un me viendrait en aide, mais il n’y avait personne.
Dans l’épreuve, Ben Sira s’est trouvé seul. Jésus s’est trouvé seul de même. Ben Sira n’a point trouvé d’appui humain, tandis qu’il était dans la difficulté. Jésus de même. Que faire alors ? alourdir sa peine en gémissant de ce désert ? alourdir sa peine en critiquant les autres, leur absence ? en haïssant ceux par qui l’épreuve est venue ? tous ces chemins ne mènent qu’à agrandir la peine, s’ils peuvent défouler sur le moment, ils n’apportent aucun secours…

 Alors je me suis rappelé ta miséricorde, Seigneur, et ta bienfaisance éternelle : tu retires de la peine ceux qui t’attendent, tu les sauves de la main des ennemis.
Ben Sira nous propose un autre chemin, celui de la mémoire. IL s’est souvenu de la miséricorde de Dieu, de sa bienfaisance éternelle. Une bienfaisance que rien ne peut éteindre, étouffer. Ben Sira nous ouvre un chemin de foi, un chemin d’amour et par là de joie, au creux même de l’épreuve. Il découvre dans le creuset de la solitude une présence aussi discrète, invisible, qu’aimante. Ainsi sommes-nous appelés à cultiver la mémoire du Seigneur en toute circonstance. Ainsi sommes-nous appelés à vivre de la foi au Dieu fidèle.

Seigneur, grave en mon cœur, la mémoire de ton nom, la mémoire de tes merveilles. Que la foi me guide en ta présence, me donne de tenir toujours et partout, sûre que tu nous aimes, sûre que tu es là, même si nos yeux ne te voient pas. Seigneur, donne-nous foi en ton salut.

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