dimanche 4 novembre 2012

Ne fallait-il pas?

Et par contre, cette fille d’Abraham, que Satan a attachée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas qu’elle soit déliée de cette attache le jour du sabbat ?
Luc 13, 16

Viens Esprit sauveur
Viens Esprit de communion,
Fais nous entrer dans le vouloir du Père.

Et par contre, cette fille d’Abraham,
Beau nom que ce « fille d’Abraham » ! Jésus reconnaît en cette femme, un membre à part entière du peuple de Dieu. Elle aussi est héritière des promesses divines !

 que Satan a attachée
Jésus nomme l’adversaire. Il reconnaît son œuvre dans cette femme courbée, rendue incapable de se redresser, de lever les yeux vers le ciel. C’est lui qui a lié, attaché cette femme.

 depuis dix-huit ans,
Y a-t-il un sens à ce chiffre 18 en ce passage ? 18 est le chiffre associé au mot vie en hébreu. Jésus voudrait-il signifier que cette attache est une entrave à la vie ? ou que la situation de la femme atteint toute sa vie ? ou est-ce simple chiffre sans autre sens ?

Dans le Nouveau Testament, le chiffre 18 n’apparait que 3 fois. Les trois fois en ce chapitre de Luc. La première fois il est question des 18 personnes tuées dans la chute de la tour de Siloé. Les deux autres fois, en ce récit, au début pour présenter la femme, et maintenant quand Jésus rappelle la situation de celle-ci.

Liée depuis 18 ans par Satan… entravée…

 ne fallait-il pas
Non seulement Jésus trouve juste de délier cette femme de cette infirmité un jour de sabbat, mais il y voit une réelle et profonde nécessité ! Ne fallait-il pas ?

qu’elle soit déliée de cette attache le jour du sabbat ?
Oui, Jésus est venu libérer les humains de tout ce qui les entrave. Si un jour de sabbat, il est normal de délier un bœuf ou un âne, combien plus est-il normal de délier une femme d’une infirmité qui l’handicape profondément.

Jésus en parlant ainsi, donne au jour du sabbat une lumière nouvelle. C’est le jour par excellence du salut, de la libération. C’est le jour par excellence pour guérir. C’est le jour où laissant les œuvres accessoires, l’humain est invité à se tourner vers l’essentiel, la vie à restaurer, le salut à donner et recevoir.

Seigneur, apprends-moi le sens profond des choses. Apprends-moi à reconnaître ton dessein de salut, et à y collaborer de tout mon être.
Donne-moi de reconnaître en chacun un enfant d'Abraham, dont tu as souci, un enfant qui a part à ton salut, à tes promesses de vie et de bonheur.

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