Mais tu as vu

Ps 9B

¹² Lève-toi, Seigneur !

Dieu, étends la main !

N'oublie pas le pauvre !

¹³ Pourquoi l'impie brave-t-il le Seigneur en lui disant :

« Viendras-tu me chercher ? »

¹⁴ Mais tu as vu :

tu regardes le mal et la souffrance,

tu les prends dans ta main ;

sur toi repose le faible,

c'est toi qui viens en aide à l'orphelin.

Viens, Esprit Saint, viens nous redire combien notre Dieu veille sur nous.

Lève-toi, Seigneur ! Dieu, étends la main ! N'oublie pas le pauvre ! : la prière du fidèle monte vers son Dieu, l’interpelle, lui ordonne même : lève-toi, déploie ta puissance, étends le bras… tu peux tout… mais n’oublie pas le pauvre. Le méchant disait : « Dieu oublie » Le pauvre dit : « Ne m’oublie pas ! »

Pourquoi l'impie brave-t-il le Seigneur en lui disant : Viendras-tu me chercher ? : car c’est une question que cette attitude de « l’impie » qui nargue Dieu jusqu’à le provoquer : viendras-tu ? Alors le fidèle s’interroge, il interroge le Seigneur : « Pourquoi ? »

Mais tu as vu : tu regardes le mal et la souffrance, tu les prends dans ta main : en opposition avec cette attitude (jamais il ne verra v. 11), voici, en réponse, la profession de foi du croyant : tu as vu ! Mieux, tu regardes. Tu as étendu le bras, mais non pas pour menacer, plutôt pour prendre dans sa main le mal et la souffrance, pour s’en charger, pour en soulager son fidèle.

sur toi repose le faible, c'est toi qui viens en aide à l'orphelin : « mon âme se repose en paix sur Dieu seul » chantons-nous. Oui, le faible trouve aide auprès de son Dieu, il sait qu’il peut compter sur lui.

Seigneur Jésus, en toi nous trouvons le repos, en toi, nous sommes en confiance. Béni sois-tu !