Luc 7, 1-3
Viens Esprit de foi,
confirme en moi les paroles de Jésus
Viens Esprit de feu, grave
en mon cœur le désir du salut
Lorsqu’il eut terminé toutes
ces paroles aux oreilles du peuple,
Le verbe « terminer » en grec a une nette connotation d’accomplissement,
de plénitude. La parole confiée par Jésus en ce discours a quelque chose de
complet, de plénier. Jésus vient d’achever de parler, aux oreilles du peuple. Il
n’a pas réservé son enseignement à quelques membres d’une académie, à un club d’ami,
à une école de rabbins. Il a laissé ceux qui le voulaient s’approcher, pour
écouter, accueillir sa parole. Les paroles prononcées sont autant d’événements. Le terme grec sous-jacent, se traduit parfois événement. La parole de Jésus fait advenir le Royaume de Dieu, elle accomplit ce qu’elle dit.
il entra dans Capharnaüm.
Une ville frontière, au Nord, au bord du lac, qui a sa garnison
romaine. Une ville au nom très évocateur : étymologiquement Capharnaüm
signifie « ville de consolation ».
Jésus entre dans la ville. Il venait de parler dans la plaine, hors les
murs. Le voici qui entre dans la ville, comme il entre en nos vies.
Un centurion avait un
esclave malade, près de mourir, qui lui était cher.
La ville a sa garnison, en voici un homme. Centurion, il a normalement
une centaine d’hommes sous ses ordres. Mais cela ne lui donne pas tout pouvoir.
Voici qu’un de ses esclaves (serviteurs) est malade, à la mort. Et grandeur de
ce cœur, cet esclave lui est cher. Si cher qu’il tente tout pour le sauver de
la mort.
Ayant entendu parler de
Jésus, il envoya vers lui des anciens des juifs, pour lui demander, que venant
il sauve son esclave.
Il a entendu de parler de Jésus. Il est au fait, pas trop étonnant, il
est chargé du maintien de l’ordre… si un rabbi arrive, commence à rassembler la
foule, lui parle… la garde romaine doit avoir un œil pour vérifier que ce n’est
point agitateur politique anti-romain.
Il a entendu parler, et ce qu’il a entendu lui suffit pour commencer à
croire que ce rabbi pourrait sauver son serviteur malade. Foi naissante, qui
fait passer les paroles entendues dans le cœur, et fait agir ensuite.
Il ne va cependant pas trouver Jésus lui-même. Réserve d’un païen qui n’ose
s’approcher du rabbi juif ? Il demande aux anciens de Capharnaüm d’intervenir
pour lui. Ce doit être quelques sages de la ville, des hommes estimés de tous.
Il les délègue pour demander la guérison de son esclave.
Je regarde la foi de cet homme, son humilité, il ne se met pas en
avant, mais il espère, et pour son serviteur cherche un salut.
Je regarde cet amour qui se met en peine pour son serviteur. Jésus, que mon cœur soit tel, empli de foi en ton salut, empli d’amour envers les autres, qui me donnera de te les confier.
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