De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l'univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon roi et mon Dieu !
Mais « où demeures-tu ? » (Jn 1,38)
Pour le psalmiste et pour tous les exilés de son temps,
les demeures sont le sanctuaire de Jérusalem,
le Temple où habite le Dieu de l’Alliance.
Depuis la venue de Jésus, et pour nous aujourd’hui,
les demeures sont toi, moi, nous.
Dieu ne demeure-t-il
pas en chacun de nous ?
« Comme elles sont aimées tes demeures ! »
(TOB v2)
Désirer...
un Dieu désirable
un homme, une femme désirant(e)
dont
l’être tout entier, cœur et chair, aspire
au Dieu Vivant
Demeurer là où Dieu demeure
comme
l’oiseau, comme l’hirondelle
Prière :
« Tu nous as fait pour toi, Seigneur,
et notre cœur est sans repos
tant qu’il ne demeure pas en toi »
St Augustin
lectio de « La Belle
Porte »
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