Ps 80
12 « Mais mon
peuple n'a pas écouté ma voix,
Israël n'a pas
voulu de moi.
13 Je l'ai livré à
son cœur endurci :
qu'il aille et
suive ses vues !
Viens Esprit Saint, que cette parole nous trouve
attentifs, préserve-nous d’un cœur endurci à la parole.
Le Seigneur vient d’adjurer
son peuple avec une insistance qui devrait l’ébranler : « Ecoute »
« Vas-tu écouter ? » (v.9). Il s’est révélé comme le Dieu
unique, le Dieu sauveur, celui qui répond, qui allège les fardeaux… Mais rien n’y
fait. Même l’invitation à la joie, à la fête n’a pas d’effet.
Alors, nous dit le
psalmiste, alors Dieu s’impatiente, il constate que sa parole n’a pas été
reçue. Mais, même dans son irritation, il ne renie pas Israël qui reste « son »
peuple.
Il constate que son peuple ne veut pas de lui, alors, il lui laisse sa liberté : « qu’il aille ! » S’il a d’autres vues
que celles de son Dieu, « qu’il les suive ! ».
On devine combien
le cœur de Dieu est déchiré lorsqu’il laisse ainsi aller son peuple sur des
chemins qui ne sont pas les siens. Pourtant, il n’en laisse rien paraître :
outre la persuasion, il ne fait rien pour le retenir.
Seigneur Dieu, tu
nous aimes tellement que tu nous veux libres. Cette liberté nous fait parfois
peur car elle peut nous éloigner de toi. Garde-nous attentifs à ta parole,
garde-nous sur tes chemins.
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