Ps 77
40 Que de fois au désert ils l'ont bravé,
offensé dans les solitudes !
41 De nouveau ils tentaient Dieu,
ils attristaient le Saint d'Israël.
42 Ils avaient oublié ce jour
où sa main les sauva de
l'adversaire.
Viens Esprit de sagesse nous donner
la mémoire du cœur.
Le désert est le lieu de l'épreuve,
comme une épreuve sportive, une situation rude qui nous provoque à nous
dépasser. Trop souvent, au lieu de chercher en nous des ressources pour franchir
l'obstacle, nous prenons le Seigneur à partie, nous nous rebellons par un
manque récurent de confiance en lui. Comme le peuple qui, à chaque difficulté,
a réclamé, rouspété ; il a crié que Dieu l'avait conduit là pour le faire mourir.
Seigneur,
quand je t'interpelle, que je te somme d'agir immédiatement, Toi, le Saint, le
Tout Autre, le Miséricordieux, cela te fait mal, t'attriste. Tu n'es pas
indifférent à mes réactions, à ma révolte, à mon épreuve : tu ne peux pas
supprimer les difficultés par un coup de baguette magique ! Mais tu es là,
tu vois, tu entends, tu écoutes, tu vis tout cela avec moi, en moi, tu me l'as
montré dans le passé -mon passé personnel et celui de l'Église-.
Dans
l'histoire d'Israël le passage de la mer rouge à pieds secs, alors que les
Égyptiens qui poursuivent le peuple,
sont engloutis, est l'événement type de l'action salvatrice du Seigneur. Et
Israël l'a si souvent oublié. Si Dieu a sauvé ce n'est pas pour faire mourir
ensuite !
Seigneur
ravive dans les cœurs la mémoire des bienfaits déjà reçus ; que les
difficultés et les épreuves soient une occasion de renforcer le lien de
relation avec toi. Garde-nous de t'accuser de nos malheurs !
Sœur Marie-Christine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire