lundi 13 juillet 2015

Une grâce aux yeux de Dieu

1 P 2
18 Serviteurs, soyez soumis avec une profonde crainte à vos maîtres, non seulement aux bons et aux doux, mais aussi aux acariâtres. 19 Car c’est une grâce de supporter, par respect pour Dieu, des peines que l’on souffre injustement. 20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à supporter les coups si vous avez commis une faute ? Mais si, après avoir fait le bien, vous souffrez avec patience, c’est là une grâce aux yeux de Dieu.

Viens, Esprit saint, viens Esprit d’amour, viens éclairer notre route, sois présent au cœur de toutes nos rencontres.


Serviteurs, soyez soumis avec une profonde crainte à vos maîtres, non seulement aux bons et aux doux, mais aussi aux acariâtres : voilà quelques versets pas vraiment aisés à comprendre… remarquons quand même que Pierre admet le mauvais caractère de certains maîtres, mais ne suppose pas non  plus une obéissance aveugle ! Paul, dans son épître aux Ephésiens, nous apporte quelques lumières sur cette soumission (6, 5-9); d’abord en soulignant qu’ils sont les « maîtres d’ici-bas », et que nous sommes avant tout des serviteurs du Christ « qui s ‘empressent de faire la volonté de Dieu » car le seul vrai maître est celui qui est « dans les cieux ». Que c’est donc finalement à lui seul que va notre obéissance. Servez, nous dit St Paul « comme si vous serviez le Seigneur et non des hommes ».

Car c’est une grâce de supporter, par respect pour Dieu, des peines que l’on souffre injustement : ce terme de grâce, dans le sens de participation à la vie du Christ, va encore être explicité par Pierre, selon son habitude de justifier petit à petit ses propos.

Quelle gloire y a-t-il, en effet, à supporter les coups si vous avez commis une faute ? Mais si, après avoir fait le bien, vous souffrez avec patience, c’est là une grâce aux yeux de Dieu : de la gloire de supporter les coups, Pierre passe à la grâce issue de la patience dans la souffrance : il passe au point de vue de Dieu : « aux yeux de Dieu ». Et si nous pouvons connaître ce point de vue, c’est simplement en regardant ce que fut la vie de Jésus. Lui qui est passé en faisant le bien, lui qui a souffert la plus grande injustice, qui a manifesté sa divine patience au cœur de cette souffrance.


Seigneur Jésus, toi qui as accepté de te soumettre, de t’en remettre aux mains des hommes, tu nous as montré comment supporter tout dans l’obéissance. Accompagne-nous sur ce chemin.

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