Lc 8
47 Voyant qu'elle n'avait pu passer inaperçue, la femme vint
en tremblant se jeter à ses pieds ; elle raconta devant tout le peuple pour
quel motif elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant
même. 48 Alors il lui dit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix. »
Esprit Saint,
donne-nous les mots et les attitudes qui fassent connaître les merveilles de
Dieu pour les hommes.
Voyant qu'elle n'avait
pu passer inaperçue, la femme vint en tremblant se jeter à ses pieds : comme
le possédé, comme Jaïre, voilà la femme aux pieds de Jésus. Mais elle ne
s’excuse pas de son audace, comme si elle pressentait déjà qu’il est au-dessus
des lois, qu’il ne peut être atteint par aucune impureté et que – à partir de
sa venue parmi les hommes – ce n’est plus de cette impureté-là qu’il s’agit.
elle raconta devant tout le peuple pour quel
motif elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant
même : par contre, elle raconte, plus pour le peuple que pour Jésus,
elle témoigne en même temps de sa foi et de la puissance de Jésus. Toute
guérison est signe, il faut donc que tous sachent ce qui s’est passé.
Rappelons-nous le possédé : « raconte ce que Dieu a fait pour
toi » lui disait Jésus... la femme aussi doit raconter…
Alors il lui dit : «
Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix. » Quelle est magnifique, cette
parole de Jésus qui clôture si souvent une scène de rencontre. Rappelons-nous
la femme au parfum (7,50) qui, elle
aussi, avait, par son geste, manifesté publiquement sa foi en Jésus. Il les
renvoie avec cette paix qui, bibliquement, est plénitude de vie. Et chaque fois
(revoir 8,36), il s’agit d’être « sauvé », d’être transformé, corps
et âme.
Seigneur Jésus, la femme nous montre le chemin : mettre
notre confiance en toi, accueillir le don, en témoigner, et être sauvé, en
paix. Rien de ce que tu nous donnes n’est pour nous enrichir mais pour servir à
la venue de ton Royaume.
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