Tout fut par lui,
Et sans lui rien ne fut.
Jean 1,3
Viens Esprit Saint, Dieu créateur,
visite l’âme de tes fils,
emplis de grâce et de splendeur,
tous les cœurs créés par toi…
Tout fut par lui, et rien sans lui ne fut
On ne peut être plus vaste, plus large : tout ! Tout fut par lui. On ne peut être plus restrictif : Rien !
Tout par lui, rien sans lui… immensité de l’action divine au commencement… Il est le principe créateur. Rien de ce qui est, n’a vu l’existence hors de lui, hors de son action. A quel infini respect, je me sens invitée, par une telle reconnaissance.
Tout par lui, rien sans lui… Découvrir, en un regard qui va au-delà des apparences, le mystère qui fonde toute chose en Dieu. Découvrir combien tout a reçu son être de lui, lui, ce Verbe-Parole-Logos.
Me revient ce mot du livre de la Sagesse : Tu aimes en effet, tout ce qui existe, et tu n’as de dégoût pour rien de ce que tu as fait. Car si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas formé. Et comment une chose aurait-elle subsisté, si tu ne l’avais voulue ? (Sag. 11, 24-25)
Découvrir à la racine de chaque être, une source de bonté, la source de toute bonté, l’Eternel, lui qui est au commencement avec Dieu, lui qui est Dieu.
Si je donne ma foi à cela, qu’est-ce que cela change pour moi ? Tout découvrir fondé en toi, Seigneur ! Quel que soit le chemin que nous empruntons, découvrir qu’à la source de tout être tu es. Quels qu’aient été les aléas de la vie, quels que soient les choix que nous avons posés, les blessures subies ou infligées, le mal subi ou le mal commis, plus profond, plus fort que tout le poids et la grâce du passé, il y a toi ! Toi qui es au commencement et demeure éternellement.
Tout par toi, rien sans toi. Et si au fil du quotidien, je choisissais de regarder ceux et celles que je rencontre, à partir de leur racine en toi ? Ne découvrirai-je pas leur beauté originelle, leur immaculée conception, ne serais-je pas soudain comme interdite devant le point de départ de tout être en ta main. Ne me donnes-tu pas là de rejoindre le monde créé, issu de ta main, bien avant les siècles, bien avant la lente formation de la première molécule, du premier vivant. Tout par toi, rien sans toi.
Et enfin, ne suis-je pas appelée devant ce mystère, à le prolonger. A poursuivre ma vie en puisant à ta source, pour que rien ne soit fait sans toi, que tout soit fait par toi en moi.
Te laisser être Seigneur, en moi, que pas une fibre de mon être, que pas une de mes actions, pas une de mes paroles ou de mes pensées, ne soit hors de toi, hors de cette sphère d’amour en laquelle tu nous as créés.
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