jeudi 25 février 2016

Ses voisins se moquaient

Tb 2
7 Puis, quand le soleil fut couché, je partis, je creusai une fosse et je l’enterrai. 8 Mes voisins se moquaient en disant : « Il n’a plus peur ! On l’a déjà recherché pour le mettre à mort à cause de ce genre d’affaire, et il s’est enfui ; et de nouveau, le voici qui enterre les morts. »

Viens Esprit Saint, que ta parole nous guide en ce jour, qu’elle résonne plus fort en nos cœurs que toute tentative de découragement.

Puis, quand le soleil fut couché, je partis, je creusai une fosse et je l’enterrai : Tobit continue à nous raconter les événements qu’il a vécus. Il agit au coucher du soleil, non pas du tout pour agir en cachette, mais parce que ce moment marque la fin de la journée juive, et donc ici la fin de la fête : il peut maintenant se mettre au travail. Il agit seul, malgré la difficulté de cette action. Il est remarquable qu’il ait envoyé son fils faire une bonne action, chercher un pauvre, mais qu’ici, il ne le mêle pas à ce geste risqué.

Mes voisins se moquaient en disant : en plus de tout le reste, Tobit doit affronter la présence des voisins mal-pensants. Devant cet acte de piété, cet acte de courage, leur réaction est la moquerie ! On peut imaginer leurs sentiments…

Il n’a plus peur ! On l’a déjà recherché pour le mettre à mort à cause de ce genre d’affaire, et il s’est enfui ; et de nouveau, le voici qui enterre les morts : on peut aussi imaginer leur incompréhension… Il est simple et rassurant pour eux de dire que Tobit n’a plus peur ; nous, nous savons qu’il vient de pleurer… Cette remarque sur les voisins montre à nouveau l’isolement de Tobit, sa solitude, jusque dans son voisinage immédiat. Mais sa conviction de la tâche à accomplir reste sa plus forte motivation.


Seigneur Jésus, toi qui as connu les moqueries des hommes, donne-nous de demeurer à ton écoute, de mettre nos pas dans les tiens, sans nous laisser dévier de notre route par les obstacles qui s’y présentent.

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