mercredi 17 février 2016

Je me souvenais

Tb 1
10 Après la déportation en Assyrie, alors que j’étais moi-même déporté, je vins à Ninive. Tous mes frères et les gens de ma race mangeaient de la nourriture des païens, 11 mais moi, je me gardai de manger de la nourriture des païens. 12 Et puisque je me souvenais de mon Dieu de tout mon être, 13 le Très-Haut me donna de plaire à Salmanasar et j’achetais pour lui tout ce dont il avait besoin ;

Viens Esprit Saint, que cette parole que nous recevons chaque jour garde vif en nous le souvenir de notre Dieu.

Après la déportation en Assyrie, alors que j’étais moi-même déporté, je vins à Ninive : Tobit continue à nous retracer sa biographie ; nous sommes bien dans un roman ! L’auteur commence par situer l’action, tracer le cadre où vont bientôt évoluer ses personnages.

Tous mes frères et les gens de ma race mangeaient de la nourriture des païens, mais moi, je me gardai de manger de la nourriture des païens : nous savons déjà qu’en terre d’Israël, les tribus s’étaient détournées du temple, avaient renié le vrai Dieu. Maintenant, en terre d’exil, au milieu des peuples « païens », il est sans doute assez évident de suivre les pratiques alimentaires locales et donc de manger de toutes viandes en dépit des prescriptions de ce fameux chapitre 14 du Deutéronome. Mais Tobit reste fidèle aussi par rapport à ces pratiques alimentaires.

Et puisque je me souvenais de mon Dieu de tout mon être, le Très-Haut me donna de plaire à Salmanasar et j’achetais pour lui tout ce dont il avait besoin : ce qui est beau ici est cette profession de foi de Tobit : « se souvenir de son Dieu de tout son être ». Voilà ce qui habite le cœur de Tobit, voilà le pourquoi de son agir. Si l’observance légale de ces prescriptions ne nous concerne plus, si la récompense (plaire au roi !) nous semble peu en adéquation avec notre foi… regardons seulement ce qui inspire Tobit, et, comme lui, tournons-nous de tout notre être vers notre Dieu.


Seigneur Jésus, toi-même nous as recommandé de nous souvenir de toi, de tes paroles, de tes gestes. Et nous savons que tu veilles sur nous, que tu nous donnes à chaque moment « notre pain quotidien », que tu nous combles de tout ce qui nous fait vivre. Bénis sois-tu.

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