samedi 22 août 2015

Par la connaissance de notre Seigneur et Sauveur



Si en effet, ayant échappé aux souillures du monde par la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils se laissent de nouveau entortiller  et dominés par elles, leur dernière situation est devenue pour eux pire que la première. En effet, mieux aurait été pour eux de ne pas avoir connu le chemin de la justice que l’ayant connu, de se détourner du saint commandement qui leur avait été transmis. Il leur est arrivé ce que dit le juste proverbe : le chien est retourné à son propre vomissement, et : la truie à peine lavée se vautre dans le bourbier.
2 Pierre 2, 20-22

Viens Esprit de Jésus, montre-nous le chemin de la fidélité à ton Evangile.
Viens Esprit de Jésus, conduis-nous vers le Père.

Si en effet, ayant échappé aux souillures du monde par la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ,
Voilà un verset à  bien comprendre pour ne pas sombrer dans le fanatisme, pour ne pas condamner tous ceux qui ne pensent pas, ne vivent pas comme nous. Le « monde » dont parle Pierre, n’est pas notre univers, notre humanité, comme tels. Mais bien l’univers en tant qu’il s’oppose à Dieu, à la vie qui est en lui. Les souillures du monde, nous pouvons les comprendre comme tout ce qui avilit l’humain, tout ce qui au lieu de l’élever, de le rendre toujours plus humain, plus heureux, le dégrade, le dénature. A cette dégradation, nous pouvons échapper par la connaissance de Jésus, Seigneur et Sauveur. Par sa vie, il nous montre l’humanité restaurée en sa beauté, une humanité de don de soi, une humanité de communion au Père, une vie d’amour, d’accueil,… la découverte de Jésus, tel qu’il a vécu en notre humanité, nous ouvre un chemin d’humanité qui nous rend à notre nature première, belle et bonne.

ils se laissent de nouveau entortiller  et dominés par elles, leur dernière situation est devenue pour eux pire que la première.
Mais il n’y a nulle contrainte dans la vie selon l’Esprit de l’Evangile, nul cadenas, chacune demeure libre de poursuivre le chemin ou de le renier. La vie chrétienne est vie heureuse, elle n’est pas pour autant vie facile. Elle nous demande de renoncer à l’esclavage de l’égoïsme, de la convoitise sous toutes ses formes, etc. Nous le savons, nous sommes fragiles, faibles, il nous faut la force de la grâce, l’aide de l’Esprit pour poursuivre le chemin et discerner en tout moment, le geste, la parole juste. Après avoir connu des moments de lumière auprès de Jésus, l’obscurité peut en paraître plus redoutable.

En effet, mieux aurait été pour eux de ne pas avoir connu le chemin de la justice que l’ayant connu, de se détourner du saint commandement qui leur avait été transmis.
On ne peut reprocher à qui n’a pas connu le chemin du don de soi, de ne pas l’avoir emprunté, mais on peut s’affliger de voir que soi-même ou d‘autres l’ayant découvert, l’abandonnions à un moment ou l’autre. Nul jugement là, seulement de la tristesse, de la désolation… Le chemin de vie découvert peut être abandonné aussi vite, soit parce qu’on le quitte, soit parce qu’on le tord….

 Il leur est arrivé ce que dit le juste proverbe : le chien est retourné à son propre vomissement, et : la truie à peine lavée se vautre dans le bourbier.
Pierre conclut par deux proverbes populaires, qui parlent d’eux-mêmes. Le premier se trouve dans le livre des Proverbes (Pv 26,11). Il n’est pas facile de se dégager de nos travers, de nos mauvais plis, et la victoire d’un jour, peut devenir défaite le lendemain. Y a-t-il de quoi se décourager ? si nous étions seuls, livrés à nous-mêmes, oui. Mais nous ne sommes pas seuls, l’Esprit de Jésus habite en nous, et la communauté chrétienne nous aide.

Seigneur, éclaire-moi sur le chemin à prendre aujourd’hui, sur les détachements à opérer aujourd’hui, pour que ma vie annonce ton Evangile, pour que ma vie soit évangile.

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