Ayant appris le guet-apens, le fils de la sœur de Paul se rendit à la
forteresse, y entra et prévint Paul. Appelant un des centurions, Paul lui dit :
« Conduis ce jeune homme au tribun, il a quelque chose à lui communiquer. »
Actes 23, 16-17
Viens
Esprit de Jésus, viens force des croyants
Viens
Esprit de Jésus, établis-nous en la communion
Ayant appris le guet-apens, le fils de la sœur de Paul se rendit à la
forteresse, y entra et prévint Paul.
Voilà qui nous confirme que les grands-prêtres et les anciens n’ont pas
arrêté le complot mais l’ont effectivement lancé. Et nous apprenons ainsi que
Paul a une sœur, et un neveu. Sont-ils chrétiens ? rien ne le dit,
peut-être, peut-être pas. Mais les liens de famille peuvent suffire pour
vouloir déjouer un tel complot. Ce jeune a le courage d’aller à la forteresse
où Paul est détenu. Il semble pouvoir y avoir droit de visite aisément. Il
semble pouvoir parler librement à Paul. Il aurait pu avertir l’autorité
romaine, il avertit plutôt son oncle. On ne sait pourquoi.
Appelant un des centurions,
Paul lui dit : « Conduis ce jeune homme au tribun, il a quelque chose
à lui communiquer. »
Paul prend la chose très au sérieux, il ne
fonce pas tête baissée au martyre. Tant qu’il peut sauver sa vie, sans renier
sa foi, il n’hésite pas. Comme Jésus l’a fait à plusieurs reprises. N’étant pas
libre lui-même, et n’étant pas lui-même à la source de l’information, il envoie
son neveu vers le tribun. Pour cela il doit compter sur le service d’un
centurion. Il doit miser sur la confiance.
Seigneur, béni sois-tu pour les liens de
sollicitude humaine qui donnent vie, qui gardent, protègent.
Seigneur, béni sois-tu pour les liens
familiaux, les liens d’amitié, les liens tout simplement humains que tu tisses
entre gens de bonne volonté, et qui peuvent sauver une vie.
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