Liturgie de la Parole 34e jeudi TO-I
Lectures : Daniel 6, 12-28 ; AT 41 (Daniel 3) Luc 21, 20-28
Introduction
La première lecture du livre de Daniel est assez cruelle.
Le roi se réjouit de constater que les lions n'ont fait aucune blessure à Daniel. Il ordonne que tous les peuples doivent trembler de crainte devant le Dieu de Daniel car il est le Dieu vivant. Mais, pour les punir, les accusateurs sont jetés dans la fosse aux lions avec femmes et enfants. Les pauvres enfants, ils n'avaient pourtant rien à se reprocher, et les épouses, en quoi étaient-elles responsables ? La punition du roi paraît bien exagérée. La bonne nouvelle dans ce texte, c'est la preuve que notre Dieu est notre sauveur. Daniel, par sa foi en Lui, a été sauvé.
Aujourd'hui, dans l’Évangile de Luc, il y a aussi de la cruauté. Jésus parle de Jérusalem qui sera encerclée, foulée aux pieds par des païens, tous ceux et toutes celles qui ne pourront s'enfuir dans les montagnes, -Jésus pensent aux femmes enceintes- périront par l'épée ou ils mourront de peur... Heureusement, à la fin de cette Lecture, il y a la bonne nouvelle à retenir, Jésus dit ceci : « alors, on verra le fils de l'homme venir avec puissance et gloire ... redressez-vous, votre rédemption approche» !
Avant d'écouter ces lectures, chantons les psaumes en bénissant notre Dieu sauveur !
Méditation
Cet évangile commence par annoncer des catastrophes mais il se termine par un message d'espoir.
Jérusalem sera encerclée, dit Jésus. En effet, quelque temps plus tard, l'armée romaine l'a détruite, c'était comme une prophétie.
Il y aura des signes dans le soleil, dans les étoiles... Le dérèglement climatique que nous connaissons aujourd'hui avec son lot d'inondations, de tempêtes, etc. fait dire à certains que la fin du monde est proche. Or, tous ces bouleversements n'annoncent pas une fin du monde mais plutôt un renouveau avec la venue du Fils de l'homme.
Tous ces événements tragiques mettent parfois en doute l'avenir de notre humanité, pourtant, c'est alors que Dieu nous demande de relever la tête. Nous pouvons vivre dans l'espérance parce que, écrit saint Luc, « on verra alors le fils de l'homme venir dans une nuée ». Nous sommes dans l'attente de la deuxième venue du Christ. Jésus nous demande de nous redresser, de rester vigilants. Il est comme un bouclier qui nous assure la paix, et relever la tête est une attitude de courage pour vaincre la peur !
« Que le découragement n'ait pas le dernier mot sur notre espérance et nos attentes... Quand Dieu lui-même semble absent, c'est alors que commence le temps de l'espérance . Entre la chute et le relèvement, entre la ruine et la reconstruction, entre le temps du désespoir et celui de l'espérance, le projet de Dieu est toujours en cours de réalisation »(1) « Notre avenir est un bonheur à vivre. Ce n'est pas un bonheur à construire par nos propres moyens, c'est un cadeau à recevoir de celui qui nous l'a promis... d'où la nécessité de rester attentives. Fini le temps de l'insouciance. La parole nous crie « cessez de vivre superficiellement si vous n'avez pas compris le sérieux de la vie»... nous avons sans doute nos soucis, soucis parfois lourds mais il y a aussi le souci de l'essentiel, le souci de Dieu et de notre devenir filles et fils de Dieu.
Dans le passé, Dieu a fait alliance avec nous, aujourd'hui il nous trace un chemin de lumière dans nos ténèbres. Et le Dieu de demain vient pour transfigurer l'univers ». (2)
Invitation au Notre Père
Avec les paroles apprises par Jésus, adressons la prière à Dieu qui est notre bouclier!
Danièle le 27 novembre 25
(1) Abbé Achille Kandi
(2) Abbé Roger Gillet
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