jeudi 6 juillet 2023

Liturgie de la Parole, 13e jeudi TO

 (Danièle)

  Introduction

Nous fêtons aujourd'hui sainte Maria Goretti. Une fillette italienne, issue d'une famille pauvre, orpheline de son père, elle doit s'occuper du ménage et de sa petite sœur pendant que sa maman et son frère doivent travailler dans les champs. A onze ans, alors qu'elle est seule à la maison, un jeune homme de vingt ans lui fait des avances qu'elle refuse. Le jeune homme vexé la tue de quatorze coups de couteau. Avant de mourir elle pardonne à son agresseur. Elle sera canonisée par le pape pie XII qui la déclare sainte martyre, en 1950.

En ce qui concerne les lectures d'aujourd'hui, dans le livre de la Genèse c'est Dieu qui demande à Abraham de sacrifier son fils unique. Et dans l’Évangile de Matthieu, on redécouvre la guérison du paralytique.

Par le chant des psaumes, rendons grâce à Dieu !

 

 Après l’Évangile

 Cette lecture de la Genèse raconte comment Dieu met Abraham à l'épreuve.

Ce texte paraît un peu choquant. Comment Dieu qui a donné un fils à Abraham alors qu'il avait cent ans, et qui lui a promis que c'est par ce fils Isaac qu'une descendance porterait son nom, comment maintenant peut-il demander à un père de sacrifier son fils ? A première vue, surtout pour les noms croyants, ce n'est pas un bon Dieu...

Abraham devait se demander comment Dieu allait lui donner cette descendance promise si il sacrifiait son fils unique. Il a dû choisir, ne pas obéir ou bien obéir à Dieu en sacrifiant ce qu'il a de plus cher mais il ne doute pas un seul instant de l'amour de Dieu. On ne parle pas de Sarah, la maman, vit-elle encore ? Si oui, Abraham n'a heureusement pas dû lui dire ce qu'il allait faire...

En relisant ce sacrifice d'Abraham, une phrase me frappe quand Isaac demande « où est l'agneau pour l'holocauste » ? Abraham lui répond « Dieu saura bien trouver l'agneau ». On peut penser qu'Abraham ne voulait pas révéler à son fils que ce serait lui-même l'agneau mais maintenant, je crois qu'en plus, au fond de lui-même, sa grande confiance en Dieu lui laissait peut-être espérer un retournement de situation. Et Isaac ? On ne dit pas ce qu'il pense quand il a compris qu'il était l'agneau. Pour se laisser lier et mettre ainsi sur l'autel, il a, lui aussi, fait preuve d'une foi profonde en Dieu mais aussi d'une grande obéissance à son père. Et puis il y a un heureux dénouement, Dieu arrête le geste d'Abraham - un bélier servira pour le sacrifice – et Dieu promet à Abraham de le combler de bénédictions et de rendre sa descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel ou que le sable au bord de la mer.

Ensuite, Abraham rejoint ses serviteurs puis il se met en route.

Quel est le lien avec la guérison du paralytique ? Dans les deux lectures, c'est la Parole de Dieu qui remet en route mais aussi la grande foi d'Abraham, sa confiance en Dieu qu'on retrouve  dans l’Évangile de Matthieu.

« On » présente un paralytique à Jésus. Contrairement aux autres évangélistes, il n'y a pas de toit qu'on ouvre, pas de foule pour empêcher de venir à sa rencontre. Jésus est chez lui, dans sa ville de Capharnaüm et il agit en maître qui donne la Vie, d'abord il pardonne puis ensuite il guérit. Le « On » ne précise pas qui ni combien ils sont mais en tout cas, ils ont la foi en Jésus.

 Notre mission en Église c'est peut-être aussi présenter - dans la foi, à Jésus les paralysés de la vie, tou(te)s ceux et celles qui ne peuvent plus avancer. Nous aussi pouvons être paralysé(e)s, bloqué(e)s par des doutes, des colères ou des pardons difficiles à donner. La prière les un(e)s pour les autres nous portent aussi devant le Seigneur qui nous relève et nous remet en route.

 

Invitation au Notre Père

 Avec les paroles apprises par Jésus, adressons notre prière à notre Père

 Prière finale

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