vendredi 2 septembre 2016

Mon bien-aimé est à moi

Ct 2
(Choeur) 15 Attrapez-nous ces renards, ces petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleurs !
(Elle) 16 Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui, il mène paître ses brebis parmi les lis.
17 Avant le souffle du jour et la fuite des ombres, toi, retourne… Sois pareil à la gazelle, mon bien-aimé, au faon de la biche, sur les montagnes escarpées.

Viens Esprit Saint, viens purifier nos cœurs afin que nous puissions entendre l’invitation à nous donner tout au long du jour.

(Choeur) Attrapez-nous ces renards, ces petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleurs : qui sont-ils ces petits renards ? Sans doute tout ce qui peut venir troubler la paix du cœur et le désir de la bien-aimée vers Lui. Cet avertissement, dont l’auteur n’est pas précisé, vient interrompre leur dialogue, se glisser au moment de l’attente de sa réponse.

(Elle) Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui : encore un des « refrains » du Cantique mais dont les variantes sont significatives. Pour le moment elle commence par « mon bien-aimé est à moi », en quelque sorte elle se l’approprie avant de se donner elle-même.

il mène paître ses brebis parmi les lis : elle le revoit pasteur au milieu des promesses de vie. Là, parmi les lis de la vallée, c’est tout son troupeau qu’il conduit.

Avant le souffle du jour et la fuite des ombres, toi, retourne… : il a appelé au petit jour et le soleil n’est pas encore levé ; mais voici qu’étonnamment, elle ne répond pas par de tendres paroles, elle ne se montre même pas, mais elle le renvoie ! Mais où doit-il retourner ?

Sois pareil à la gazelle, mon bien-aimé, au faon de la biche, sur les montagnes escarpées : cette fin du deuxième poème anticipe déjà la fin du Cantique lui-même. Nous retrouvons l’image des versets 8 et 9 : la gazelle, le faon, bondissant sur les montagnes. C’est là qu’il est chez lui, c’est là qu’il apparaît dans toute sa splendeur, c’est là qu’elle voudrait le rejoindre, sur la montagne escarpée, la plus haute, la plus secrète, réservée à leur rencontre. Le troupeau est dans la vallée, elle est l’unique qui veut le rejoindre sur la montagne. D’autres traductions indiquent « monts séparés » ou « montagnes de l’alliance » car le mot hébreu est un nom propre inconnu dont on cherche à interpréter la racine, ce qui donne dès lors lieu à diverses interprétations.

Seigneur Jésus, garde-nous vigilants dans la prière, désireux de demeurer en ton amour. 

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