lundi 25 juillet 2016

Chacun à son dieu

Jon 1
4 Mais le SEIGNEUR lança sur la mer un vent violent ; aussitôt la mer se déchaîna à tel point que le navire menaçait de se briser. 5 Les marins, saisis de peur, appelèrent au secours, chacun s’adressant à son dieu, et, pour s’alléger, ils lancèrent à la mer tous les objets qui se trouvaient à bord. Quant à Jonas, retiré au fond du vaisseau, il s’était couché et dormait profondément.

Viens Esprit Saint, rends-nous attentifs à ta voix, au travers de tout ce que tu utilises pour nous parler.


 Mais le SEIGNEUR lança sur la mer un vent violent : dans le livre de Jonas, les éléments de la nature sont en quelque sorte les instruments de Dieu : c’est à travers eux qu’il va « parler » aux hommes.
Et le voilà d’abord qui « lance » un vent violent sur la mer. On dirait qu’il veut « rattraper » Jonas avant qu’il ne s’éloigne de trop…

aussitôt la mer se déchaîna à tel point que le navire menaçait de se briser : le vent soulève une tempête, mais une tempête inhabituelle car elle est soudaine et d’une force telle que le bateau menace de se briser, et donc de s’arrêter net !

Les marins, saisis de peur, appelèrent au secours, chacun s’adressant à son dieu, et, pour s’alléger, ils lancèrent à la mer tous les objets qui se trouvaient à bord : alors entrent en jeu les marins. Ils ont compris que cette tempête avait quelque chose de « surnaturel » et ils vont se mettre à prier. Nous apprenons ainsi qu’ils appartiennent à diverses religions, mais qu’ils sont unis dans la démarche de prière. D’autre part, ils agissent afin de maintenir l’embarcation à flot, se débarrassant de « tous les objets » pour prix de leur survie.

Quant à Jonas, retiré au fond du vaisseau, il s’était couché et dormait profondément : Jonas, lui, est absent… il n’est pas sur le pont avec les autres, seul lui ne prie pas, ne travaille pas… Il est le plus loin possible au fond du bateau… et il couché, il dort. Profondément, précise l’auteur, comme pour justifier qu’il ne s’inquiète pas du remue-ménage. Il demeure dans une attitude de fuite, il ne veut ni voir ni entendre la mer qui le rappelle à l’ordre.


Seigneur Jésus, je te rends grâce parce que tu es venu nous révéler le Père, parce que, à travers toi, notre Dieu a pris visage et que nous pouvons le prier, l’implorer, comme des enfants se tournent vers leur Père. Béni sois-tu.

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