lundi 20 octobre 2014

Vous est-il permis?



Quand on l’eut attaché pour le fouetter, Paul dit au centurion de service : « Vous est-il permis de fouetter un citoyen romain qui n’a pas même été jugé ? » A ces mots, le centurion alla trouver le tribun et lui dit : « Qu’allais-tu faire ? L’homme est citoyen romain ! »
Actes 22, 25-26

Viens Esprit de Dieu, fais-nous discerner en la Parole, un chemin de vie
Viens Esprit de vérité, donne-nous la force pour vivre en chrétien au long des jours. 

Quand on l’eut attaché pour le fouetter, Paul dit au centurion de service : « Vous est-il permis de fouetter un citoyen romain qui n’a pas même été jugé ? »
Étonnant que Paul ait attendu jusqu’alors pour réagir. Espérait-il que ces hommes réfléchissent par eux-mêmes et se ravisent, sans qu’il soit besoin de son témoignage ?  A-t-il hésité à faire prévaloir sa citoyenneté romaine ? On le voit ici mettre en question l’attitude de celui-là qui s’apprêtait à le fouetter. On voit la même attitude de Jésus qui interroge celui qui l’a frappé lors de l’interrogatoire chez le grand-prêtre. Que ce soit un subalterne ou un plus haut gradé qui agisse, nul n’est dispensé d’en appeler à sa conscience. Quel geste poses-tu là ? 

A ces mots, le centurion alla trouver le tribun et lui dit : « Qu’allais-tu faire ? L’homme est citoyen romain ! »
Le centurion est désarmé devant cette question. Un citoyen romain jouit d’une certaine protection au niveau de la loi, il ne peut être soumis à la question par le fouet, à la différence de l’étranger. On peut s’étonner de cette différence de traitement, il faut se resituer à l’époque de Paul. Le centurion sait qu’il ne peut agir ainsi et s’en réfère à son supérieur hiérarchique, celui-là même qui avait commandé la mise à la question. 

Seigneur, donne-nous le discernement juste face à toute situation, donne-nous de percevoir les gestes justes, et ceux qu’il nous faut éviter, bannir.
Seigneur, nous te confions tous ceux et celles qui sont confrontés à la violence, puissent-ils, dans la non-violence, trouver les mots qui mettrons en question ceux-là qui les persécutent.

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