dimanche 10 août 2014

S'il s'agissait d'un délit...

 Paul allait ouvrir la bouche, quand Gallion déclara aux Juifs : « Si s’agissait d’un délit, ou de quelque méfait éhonté, je recevrai votre plainte, Juifs, comme il se doit. Mais puisque votre querelle concerne des mots, des noms et la loi qui vous est propre, cela vous regarde. Etre juge en ces affaires, moi, je m’y refuse. »
Actes 18, 14-15

Viens Esprit de Jésus, donne-nous d’accueillir ta Parole
Viens Esprit de Jésus, habite nos cœurs et nos pensées, oriente les vers le Père

Paul allait ouvrir la bouche, quand Gallion déclara aux Juifs :
On allait entendre un nouveau discours de Paul, mais Gallion le coupe. Il intervient en répondant à ceux qui viennent de trainer Paul devant lui.

 « Si s’agissait d’un délit, ou de quelque méfait éhonté, je recevrai votre plainte, Juifs, comme il se doit.
Il a entendu la plainte des Juifs, leur accusation : Paul enseigne une manière de vivre le culte non conforme à la loi. Il ne s’agit pas d’un délit au sein de la loi romaine, mais de la loi juive.

Mais puisque votre querelle concerne des mots, des noms et la loi qui vous est propre, cela vous regarde. Etre juge en ces affaires, moi, je m’y refuse. »
  C’est le gag : le proconsul refuse de trancher, en disant aux Juifs son incompétence en matière de religion juive. Il les renvoie à eux-mêmes, à leur foi et à leur loi. Il resitue le christianisme en ses bases judaïques. Il ne s’agit pas d’une nouvelle croyance, mais d’une nouvelle manière de vivre la foi juive. Jésus est venu accomplir et non abolir. Gallion très humblement refuse de trancher dans un domaine qui n’est pas de l’ordre de ses compétences.

Seigneur, garde-nous des dénonciations faciles qui cherchent à condamner l’autre, plutôt que de chercher à dialoguer avec lui, à entendre ce qu’il voudrait nous dire.

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