Mat 24, 42-51
(Danièle)
Introduction
Saint Paul dans sa
lettre aux Thessaloniciens demande de tenir bon pour avoir un cœur
irréprochable lors de la venue du Seigneur.
Dans l’Évangile de Matthieu,
Jésus demande de veiller, de se tenir prêt parce que c'est à l'heure où on ne
l'attend pas que le Fils de l'homme viendra.
Restons éveillés en priant les psaumes.
Après l’Évangile
Tout va plus ou moins
bien, nous sommes satisfait(e)s de la situation actuelle dès lors, ne
sommes-nous pas tenté(e)s de vivre sans rien changer ? Nous sommes
contrarié(e)s face au réchauffement climatique, que faisons-nous réellement pour que ça change ? La routine
s'installe, alors, comment rester vigilants et garder ce sentiment d'urgence
quand l'attente se fait longue ? En fait, Jésus nous demande une vision à
plus long terme, « L'appel de Jésus à construire un monde de justice et
de paix ne peut souffrir de retard, Dieu se charge de l'histoire de
l'humanité mais il veut que nous jouions notre rôle pour l'accomplir »(1)
Veillez,
c'est l'appel de Jésus à être vigilant(e)s.
Lorsque je veille, je suis en attente, je m'ouvre à l'autre... mais le
Seigneur tarde... « la veille
peut s'épuiser par la fatigue, cette ouverture risque de se figer, je risque de
me retrouver à douter, à avoir peur des voleurs... Veiller est un don que nous
ne pouvons maintenir sans rien faire »(2)
Veiller, c'est
maintenir la flamme allumée parce qu'un imprévu est toujours possible.
Veiller, c'est assumer
la responsabilité d'un bien qui nous a été confié. Si on ne sait plus veiller,
on n'est plus attentif(ve)s à l'imprévu, la vie devient monotone, sans horizon
lointain.
Au contraire, être au
travail, c'est la demande de Jésus « heureux le serviteur que son maître
en arrivant trouvera en train d'agir ainsi ». Le travail nous maintient en
éveil.
Jésus vient à n'importe
quelle heure, il s'agit de garder l’œil ouvert, d'être attentif(ve)s mais le
fait qu'il puisse venir à n'importe quelle heure, entrer dans nos vies de
manière imprévisible, ça peut être angoissant.
Une expression populaire dit « on ne sait pas ce qui nous attend au
tournant »... Pourtant, confiant(e)s dans l'amour de Dieu, nous devrions
être sans crainte et prêt(e)s à dire
« me voici ». Il nous aime infiniment, avec lui nous sommes toujours
devant un choix, le servir ou se servir. Parce qu'il nous aime, il respecte
notre liberté, il nous invite à l'aimer et à lui ressembler de plus en plus.
Le sage serviteur
imite son maître en distribuant la nourriture à la maisonnée, il s'occupe de la
maison comme si c'était la sienne parce qu'il aime son maître.
Et le mauvais
serviteur ? Une fois de plus, Jésus utilise des
propos excessifs et même terrifiants, suivis d'une punition épouvantable,(4) il n'est pas tendre avec le mauvais serviteur,
il promet de lui faire partager le sort des hypocrites avec des pleurs et des
grincements de dents... Or, notre esprit est volatil, capable de virevolter,
d'aller ailleurs, d'emprunter d'autres chemins. Nous reconnaissons que nous
sommes parfois bons serviteurs mais nous savons que nous sommes aussi parfois
mauvais serviteurs, nous pouvons nous laisser entraîner dans un chemin qui
nous perd, alors, prenons l'habitude de revenir à notre travail.(3)
Écoutons cette invitation aimante de Dieu qui souhaite que nous restions éveillé(e)s, pour continuer son œuvre avec lui en mettant nos talents au service de « la maisonnée du maître ».
Invitation au Notre Père
Avec les paroles apprises par Jésus, adressons notre prière à notre Père !
Prière finale
Seigneur, tu es à
l’œuvre dans ma vie alors aide-moi à saisir ton message, à y répondre, à rester
éveillée.
Aide-moi à être
généreuse de mon temps et de mes talents et à choisir de servir et non pas
d'être servie
Pour ton amour sans condition, nous te rendons grâce à toi qui vis et règnes aujourd'hui et pour les siècles des siècles.
1) et 4)
blog moment sacré
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