Liturgie de la Parole, 14e mercredi TO-I
Lectures: Genèse 41,55-57; 42, 5-7a. 17-24a Matthieu 10,1-7
Ouverture
Bonjour, bienvenue à cette célébration de la Parole. Le Seigneur nous invite, il nous prie d’ouvrir nos cœurs à sa Parole. Écoutons son appel, écoutons, au profond de notre cœur, Jésus prononcer notre nom, pour nous inviter à partager sa mission.
Méditation de la Parole
Avec les extraits de la Genèse reçus aujourd’hui, Dieu nous invite à la fraternité. Comme André Wénin nous l’a commenté en long et en large, je ne vais pas y revenir, si ce n’est pour nous inviter à nous souvenir, que notre Dieu est un Dieu d’alliance. Dès le premier testament, il nous invite à vivre la communion avec Lui, la fraternité entre nous. La fraternité n’est pas une option facultative si nous voulons vivre notre foi. Elle est un incontournable. Et la Genèse nous dit qu’il faut savoir en payer le prix ! Celui d’un pardon et d’une confiance sans cesse renouvelés.
Si nous n’avions célébré st Benoît hier, nous aurions entendu les versets d’évangile qui précèdent juste l’évangile reçu maintenant. Comme ces versets nous disent le contexte de l’appel des apôtres, je vous les relis : Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson, d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. ». Nous pouvons nous laisser toucher par ce constat qui prend Jésus aux entrailles : les foules sont comme des brebis sans berger. Autrement dit, elles n’ont pas encore accueilli le Seigneur, comme leur berger. Et loin du Seigneur, elles sont désemparées, abattues. Alors suit l’invitation que Jésus nous lance, invitation d’abord à la prière. On aurait attendu : le troupeau est grand, mais les bergers sont peu nombreux, priez donc le propriétaire des moutons, d’envoyer des bergers pour son troupeau. Et bien non ! il y a un seul pasteur. Le Christ. Et Jésus invite plutôt à demander des ouvriers pour la moisson. Pour nourrir le troupeau, il faut une moisson. Et Jésus ne demande pas des semeurs, il est le Semeur, il demande des ouvriers pour la moisson. Des personnes expérimentées, qui auront le regard assez profond, pour discerner les fruits déjà là, au cœur de la vie de ceux qu’ils rencontrent. Et c’est alors, que Jésus appela les douze pour les envoyer. Les appelant non en tas, mais chacun par son nom. Oui, si vous priez que Jésus envoie des ouvriers… écouter bien dans le silence de votre cœur ! vous risquez bien d’entendre votre nom retentir, Jésus vous appelle, vous confie une mission. Mission limitée, comme le premier envoi des disciples était limité aux brebis perdues de la maison d’Israël. Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, il doit témoigner non de la toute-puissance, mais de la présence du Royaume, à travers même sa fragilité. Faisons silence, écoutons le Seigneur qui invite. Ecoutons-le prononcer notre nom. Et qu’il nous fasse la grâce d’y répondre.
Invitation à la prière du Notre Père
Jésus quand tu nous invites à la prière, tu nous en donnes aussi les mots. Aussi avec toi, nous voulons redire cette prière que tu nous as confiée : Notre Père…
Prière de conclusion
Seigneur Jésus, tu es notre force et notre espérance, aujourd’hui nous t’entendons au profond de notre cœur, tu prononces notre nom, et nous invite à être collaborateurs de ton œuvre. Que ton Règne, ta présence parmi nous soit notre joie. Permets qu’avec ta grâce nous hâtions la venue du jour où tu seras tout en tous. Nous te le demandons à toi qui vis et règne avec le Père, dans l’unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Sœur Myrèse écrit le 12 juillet 2023
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