Liturgie de la Parole 23 juillet fête de sainte Brigitte de Suède (Co-Patronne de l’Europe)
Évangile : Marc 3,31-35
Homélie
Quand on lit cet épisode dans l'évangile de Luc, les choses sont assez simples. Puisque les personnes qui cherchent à voir Jésus sont ses frères et sa mère, Jésus dit qui sont ses frères (masculin pluriel) et qui est sa mère (féminin singulier). Ce sont tous ceux – et celles – qui écoutent sa parole et la gardent. La répartition des tâches est assez évidente : à nous, Messieurs, il revient d'être ses frères, Simon, Jude, Jacques, Joset ; à vous, mes sœurs, Mesdames, il incombe d'être Marie, sa mère. Cela vous semble énorme. C'est bien dans la manière de Luc : il aime les femmes, leur fait une immense confiance. Et il a bien raison.
Sous la plume de Marc et de Matthieu, les choses sont différentes. D'abord, Jésus ne se contente plus des frères et de la mère, il ajoute les sœurs. Et qui est-ce ? C'est quiconque (au singulier) qui fait la volonté du Père. Et celui-là ou celle-là est, à lui tout seul, à elle toute seule, tout à la fois, son frère et sa sœur et sa mère. Ce n'est pas rien. Il nous appartient de rassembler tous nos trésors de détermination, de délicatesse, de force, de tendresse, de disponibilité, pour être en même temps frère, sœur et mère. Il est temps de retrousser nos manches.
Frère François, moine de Wavreumont 23 juillet 25
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