Mc 3
31 Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le
font appeler.
32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui
dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te
cherchent. »
33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? Qui
sont mes frères ? »
34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour
de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un
frère, une sœur, une mère. »
Viens Esprit Saint,
viens nous faire découvrir cette parole qui condense l’attente de Jésus par
rapport à tous ses « frères ».
Rappelons-nous : Jésus est revenu « à la
maison » - qui désigne vraisemblablement la demeure de Simon et André à
Capharnaüm. La foule est si nombreuse qu’il est impossible de manger.
Et voilà qu’arrivent « les
gens de chez lui » qui
affirmaient « Il a perdu la
tête. »
Puis les scribes, venus expressément de Jérusalem (ce n’est
pas la porte à côté) qui, eux, affirmaient : « il est possédé ». Jésus les a appelés auprès de lui pour leur répondre, leur
expliquer…
Et c’est à ce moment-là qu’arrivent « sa mère et ses frères ». Ce ne sont
donc pas les mêmes. « Les gens de chez lui », des gens de Nazareth
peut-être, pensaient et affirmaient que Jésus avait perdu la tête et étaient venus pour « se
saisir de lui ».
L’autre groupe qui apparaît maintenant est bien différent.
Marc est plus précis : ce sont sa mère et ses frères. Les plus proches, la
petite famille.
Que pensent-ils, eux ? Mystère ! Marc reste
silencieux sur cette question.
Que font-ils ? Juste le faire appeler car – nous le
savons déjà depuis le verset 20 et c’est encore répété ici (v. 32) - la foule empêche d’accéder à Jésus. Ils
doivent donc rester dehors et le faire appeler ( de proche en proche). Le
message est bien transmis : « ils te cherchent ». Surtout, n’extrapolons
pas la raison de cette recherche : rien n’en est dit et nous ne sommes
plus au verset 21 : les interlocuteurs ne sont pas les mêmes !
Que disent-ils ? Juste un appel. L’expression d’une
quête.
Puis, Jésus s’adresse à ceux qui l’entourent et qui lui
transmettent le désir de sa famille.
« Qui est ma
mère ? Qui sont mes frères ? » : voilà une question qui
nous concerne, nous, qui pouvons nous reconnaître frères en et avec Jésus. Ecoutons donc attentivement la réponse de Jésus : ce
sont ceux qui se laissent enseigner par Jésus et tentent de faire sa volonté
tout au long de leur vie. Jésus est clair : « celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère ».
Et quel bel hommage rendu par Jésus à sa maman, elle qui dès
le premier instant a consenti : « qu’il me soit fait selon ta parole ».
Ainsi, Marie peut se reconnaître mère à double titre : dans sa maternité
comme dans son désir de faire sa volonté.
Seigneur Jésus, donne-nous soif de ta parole, réveille
chaque jour notre désir de te chercher, de comprendre ta volonté pour la mettre
en pratique. Béni sois-tu de nous vouloir tes frères, tes sœurs. Donne-nous de
vivre dans la joie cette fraternité.
Dans les traductions que nous avons qui est celle de Bernard Frinking (littérale) et celle de Soeur Jeanne d'Arc
RépondreSupprimerle verset 35 dit « celui là est pour moi frère ET soeur ET mère ! »
Quelle belle invitation à vivre un lien familial avec Jésus
d'un tout autre « ordre »,
d'une toute autre « portée »,
d'une tout autre «grandeur »
en frère et soeur et mère...les 3 à la fois