Ac 20
24 Je n’attache d’ailleurs vraiment
aucun prix à ma propre vie ; mon but, c’est de mener à bien ma course et
le service que le Seigneur Jésus m’a confié : rendre témoignage à
l’Evangile de la grâce de Dieu.
Esprit Saint, donne-nous d’accueillir
aujourd’hui au travers de la Parole le service que Dieu nous confie.
Ce verset
semble plus clair et plus significatif en sa traduction littérale :
Mais je ne fais pour moi-même aucun
cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse : il ne s’agit donc pas de n’attacher « vraiment
aucun prix » à la vie ! Comme dans un sens mal compris de « perdre
sa vie ». Il s’agit sans doute de ne pas lui donner une importance comme s’il
s’agissait d’un « trésor précieux » à conserver « pour soi-même ».
D’ailleurs cette affirmation elle-même n’est pas absolue mais s’enchaîne avec
une condition : « pourvu que »
pourvu
que j'accomplisse ma course avec joie : voilà une précision que la TOB a gommée et qui se trouve pourtant bien dans le texte grec : avec joie ! Paul est
déterminé à poursuivre son but, et les mots se font ici sportifs, comme dans
quelques passages des lettres : je m’élance vers le but, (Ph 3,14) ;
dans le stade, tous courent, un seul remporte le prix (1Co 9,24).
Cette course, il veut la mener jusqu’au bout, l’accomplir.
et le ministère que j'ai reçu du
Seigneur Jésus : « diaconia » : service, ministère… Ce que le Seigneur a donné à Paul, ce n’est pas un
ordre de mission, ce qu’il lui a confié, c’est un service. Il se définira d’ailleurs
comme « serviteur de Jésus-Christ » Et ce service, Paul l’a
accueilli, il l’a « reçu ». Le grec nous montre l’attitude de Paul :
il reçoit, il accueille le ministère,
on pourrait même dire qu’il s’en saisit…
d'annoncer la bonne nouvelle de la
grâce de Dieu : ce
service, c’est l’annonce de la bonne nouvelle ; et ici Luc précise encore :
cette nouvelle, c’est celle de la grâce de Dieu ; voilà qui est peu usité
et invite à s’arrêter sur ce mot « grâce » auquel nous sommes un rien
trop habitués : il résonne, en grec, comme le mot joie ! Et son sens est
très large : grâce, beauté, mais aussi amour, bienveillance, service,
respect… voilà qui nous dessine un peu le visage de Dieu dont émane cette
grâce.
Seigneur
Jésus, donne-nous d’accomplir notre course de ce jour dans la joie, dans le
désir que tu puisses, au travers de nous, révéler ta bonne nouvelle et la
merveille de ta grâce.
Un chrétien est enthousiaste, en Theos, en Dieu. Et un ami prêtre, me disait : - Dieu nous aime infiniment et Il nous demande de l'aimer. Nous devons l'imiter dans nos relations avec les autres.
RépondreSupprimerC'est le moteur de toutes les autres relations.