jeudi 19 avril 2012

Hélas

Mais hélas pour vous les riches, car vous avez votre consolation.
Hélas pour vous les repus de maintenant, car vous aurez faim.
Hélas pour ceux qui rient maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez.
   Luc 6, 24-25

Viens Esprit de Jésus, viens dévoiler en mon cœur les fausses richesses,
Viens Esprit de Jésus, viens graver en mon cœur, les désirs vrais

Mais hélas pour vous les riches, car vous avez votre consolation.
Le contraste est fort… heureux les pauvres, hélas les riches ! Hélas (ouai en grec… on aurait presque envie de garder l’onomatopée dans la traduction : aie ! ) C’est un constat et non une malédiction. Un constat qui blesse celui-là même qui le fait. Ce n’est pas les biens en soi qui font le malheur ou le bonheur. Mais le rapport tissé aux choses. Si dans les richesses sont mes consolations, mes satisfactions et jouissances… je risque bien de tarir en moi le goût de la vie, le désir, et de le remplacer par un train de consommation qui jamais ne pourra combler la soif existentielle qui sous-tend ma vie.

Hélas pour vous les repus de maintenant, car vous aurez faim.
Désolation pour ceux dont le dieu est le ventre dira st Paul…

Hélas pour ceux qui rient maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez.
Désolation si en la vie, seules les joies évanescentes sont goutées.
Désolation si la joie de Dieu ne m’attend pas, ne me touche pas, ne m’appelle pas toujours plus avant dans un manière toute divine de vivre, d’aimer,…

Seigneur, je t’en prie, que la foi forme en moi l’amour. Que ta vie donne sens à ma vie, et l’entraine à ta suite. Trace en moi profond les racines de la communion, du partage, de l’attention à autrui…

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